Le soleil irradie, ce jour-là, un visage sillonné par l’effort. Les mains enfoncées au plus profond de ses poches, Eddy Merckx goûte au bonheur simple d’une journée printanière au milieu de la cour de sa ferme de Meise. Entre une sortie à vélo en matinée et une interview à la télévision italienne en prélude au centième Giro, le plus grand champion de l’histoire du sport cycliste nous a reçus chez lui, pendant près d’une heure, pour rendre hommage à Tom Boonen mais aussi évoquer Paris-Roubaix et le début d’une saison qui l’a enthousiasmé.
Eddy, Tom Boonen mettra un terme à sa carrière dimanche au soir de Paris-Roubaix. Quelle image vous restera-t-il de lui ?
"Celle d’un superchampion. C’est une page tout entière du cyclisme belge, et même international, qui va se tourner ce week-end. Quand on dresse la liste de ses succès, on mesure à quel point il sera difficile pour les futures générations d’égaler son palmarès sur les classiques pavées. L’Anversois s’apprête désormais à négocier un virage important de sa vie."
Lequel de ses exploits vous a le plus marqué ?
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