Près de deux mois après son abandon, le 3 septembre, au matin de la 12e étape de la Vuelta, Christopher Froome a renoué avec la compétition, ce samedi, lors du Critérium de Saitama. Au Japon, où le Britannique s’est classé troisième derrière Degenkolb et Beppu, le coureur de la formation Sky a profité de l’enthousiasme des fans asiatiques. Une ferveur bon enfant bien loin des crachats et des quolibets avec lesquels il a dû composer sur le dernier Tour de France. Loin de la pression du mois de juillet, le double vainqueur de la Grande Boucle répond aux questions en toute décontraction et, surtout, sans langue de bois.
Chris, avant tout, comment allez-vous après votre chute et votre abandon sur la Vuelta ?
"Bien. Merci. Ce fut une déception de devoir quitter cette épreuve car j’avais le sentiment de monter en puissance, mais ce n’est malheureusement pas la première fois que je suis forcé d’abandonner un grand tour (NdlR : référence à son abandon sur le Tour 2014) et sans doute pas la dernière… Cela fait partie de la course. J’ai désormais totalement récupéré de ce coup du sort, mais j’ai eu besoin de cinq semaines sans vélo pour ça. J’ai, ensuite, pu reprendre la route de l’entraînement sans douleur, à 100 %."
Ce coup d’arrêt perturbe-t-il votre approche de la prochaine saison ?
"Cela m’a surtout forcé à une coupure plus rapide qu’initialement programmé. J’ai, du coup, pu me concentrer sur la saison 2016 avec quelques semaines d’avance. Au final, ma chute n’est peut-être pas une si mauvaise chose car j’ai, à nouveau, faim et je suis impatient de retrouver la compétition !"
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