Après la brouille de la Flèche , Philippe s'est expliqué avec l'Australien qui se mettra à son service
LIÈGE Philippe Gilbert a retrouvé hier avec plaisir ses routes d'entraînement autrefois habituelles puisqu'il vit désormais à Monaco. Depuis mercredi soir et l'arrivée de la Flèche Wallonne, le Liégeois a eu l'occasion de discuter avec Cadel Evans, à propos du petit incident survenu dans la première classique wallonne.
"On a parlé en effet , disait-il hier après l'entraînement. Ce que je lui reprochais, c'est de ne pas nous avoir dit qu'il était si bien. Si j'avais su qu'il pouvait gagner, je l'aurais lancé bien mieux encore dans la première partie du Mur. Je l'aurais fait sans problème, je n'y avais aucune chance... Cadel est un type spécial, comme tous les champions, comme tous les coureurs d'ailleurs. Moi-même, je suis un Ardennais, j'ai un sacré caractère, quand j'ai quelque chose en tête, ce n'est pas ailleurs."
Cela viendra peut-être demain. "J'ai encore progressé cette année, je le sens" , dit le Wallon, avant de lâcher une petite pique à l'égard de Tom Boonen qui l'a égratigné en disant, avant le Tour des Flandres, que Gilbert n'avait jamais rien prouvé au-delà de 200 km. "Ça ne me motive pas spécialement, mais je trouve que c'est une critique facile. Moi, je n'ai jamais dit à 20 ans, je peux ceci ou ceci. Je ne dis d'ailleurs pas que je vais gagner Liège, mais que j'aimerais. Ce sera peut-être à 35 ans..."
© La Dernière Heure 2009