Depuis des semaines, ce refrain revient constamment dans les rangs belges par rapport au championnat du monde : la Belgique a sans doute l’équipe la plus forte, même si elle ne dispose pas d’un grandissime favori. Rôle qui revient notamment au Néerlandais Mathieu Van der Poel. Ou au Français Julian Alaphippe. Entretien avec le leader de la sélection française, qui a été l’un des hommes forts de la saison.
Julian, après votre printemps très réussi et votre cinquième place au Tour de France, comment êtes-vous physiquement et mentalement en cette fin de saison ?
"Je suis serein. Et sans pression. Ma saison a été exceptionnelle jusqu’à présent. Tout ce qui arrive sera du bonus. Cela m’enlève beaucoup de pression. Je suis donc très tranquille. Mais il me reste deux grands objectifs. Le championnat du monde. Et le Tour de Lombardie. Ce Mondial peut me convenir. Et j’ai déjà terminé deuxième en Italie, ce monument peut me convenir aussi. Je suis donc très motivé par ces deux rendez-vous, qui m’ont permis de me remettre en route après le Tour de France. Je me suis préparé, j’ai travaillé pour retrouver mon niveau en cette fin de saison."
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