Plus que quiconque, sans doute, Tom Van Damme aura pu directement percevoir ces dernières semaines l’étrangeté d’un printemps sans classique. De son domicile posé au sommet du Paterberg, le président de la fédération belge de cyclisme n’aura vu défiler que quelques cyclos à une époque où le peloton pro prend habituellement les Ardennes flamandes d’assaut. Des annulations de courses qui coûtent cher à Belgian Cycling et mettent en péril de nombreux acteurs de la discipline. Homme influent, celui qui est aussi le président du Conseil du cyclisme professionnel au sein de l’UCI a été l’un des architectes de la refonte du calendrier international. Entretien entre optimisme et réalisme.
Président, par quel sentiment êtes-vous habité depuis le début de cette crise du coronavirus ? L’angoisse qu’elle finisse par mettre à terre le cyclisme professionnel ou un nécessaire sang froid ?