Fallait-il avoir l’esprit tordu ou pessimiste pour imaginer que le Tour des Flandres - le "Ronde" pour les intimes - se disputât un jour à huis clos, si loin des sentiers battus et des pavés saignants. La classique flamande est comme une chanson de Jacques Brel. À consommer sans modération et à partager, sans balise ni contrainte. "Chauffe Marcel, chauffe." Mais, cette fois, pour la deuxième année consécutive, la musique des dérailleurs sonnera faux à l’oreille des puristes.
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