C’est le dernier des cinq monuments qui manque à son palmarès. En plus du Mondial, d’autres classiques et de nombreuses grandes courses, Philippe Gilbert a gagné le Tour de Lombardie (deux fois), Liège-Bastogne-Liège, le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. Mais pas Milan-Sanremo, pourtant la moins dure des classiques mais assurément la plus compliquée à enlever. Samedi, Philippe Gilbert s’alignera pour la dix-septième fois dans la Primavera et dans son 58e monument (seul Hennie Kuiper a fait mieux avec 66 départs). S’il s’impose quelques heures plus tard sur la Via Roma, Gilbert deviendra le quatrième champion à avoir gagné au moins une fois chacune de ces grandes classiques, après Rik Van Looy, Eddy Merckx et Roger De Vlaeminck.
Il y a peu, vous étiez forcément un des favoris de Milan-Sanremo, désormais on parle surtout des trois grands.
"Ce sont les grands favoris, mais ce n’est pas toujours le favori qui gagne. Ils seront dans le final et vont jouer un grand rôle, mais je n’exclus personne. À Sanremo, il y a parfois des surprises. C’est sûr qu’à la pédale, ce sera dur de battre Van Aert, Van der Poel et Alaphilippe. Ce serait possible sur le Tour des Flandres ou Paris-Roubaix où la force joue, mais ici, c’est plus difficile...