Longtemps resté avachi sur l’une des barrières Nadar qui ceinturait l’arrivée au sommet du Prat d’Albis, Julian Alaphilippe a mis un long moment avant de se redresser pour empoigner la cannette de soda que lui tendait son soigneur.
Les yeux mi-clos et le phrasé plus approximatif, l’Auvergnat portait les stigmates d’une longue journée de souffrance. S’il a dû laisser filer Pinot et Bernal à quatre kilomètres du sommet, le coureur de chez Deceuninck-Quick Step a toutefois sauvé son maillot jaune et passera donc la seconde journée de repos avec la tunique de leader sur les épaules.
Julian, au lendemain de votre deuxième place au sommet du Tourmalet, cette dernière étape pyrénéenne a été plus compliquée. Comment l’avez-vous vécue ?
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