Europa League : ce qu’il faut savoir de l’Union Berlin, adversaire de l’Union en huitième de finale
Les hommes de Karel Gerarets vont retrouver un adversaire qu’ils ont devancé lors de la phase de groupes.
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Publié le 24-02-2023 à 12h46 - Mis à jour le 24-02-2023 à 12h52
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Première huitième de finale tirée au sort des mains de Zoltan Gera, l’affiche entre l’Union Berlin et l’Union Saint-Gilloise sera un remake de la double confrontation en phase de groupes quand chacun avait gagné 0-1 chez l’autre, le tout entre deux équipes qui ont un peu changé quand même.
La forme du moment : toujours en tête
Déjà leaders quand ils s’étaient déplacés à Louvain le 3 novembre dernier, les Berlinois occupaient à l’époque seuls ce fauteuil avec 26 points au compteur. Dix journées et plus tard, ils sont toujours en tête, mais à égalité désormais avec le Borussia Dortmund et le Bayern Munich à qui ils rendent visite ce dimanche (17 h 30) dans un choc au sommet déterminant pour la suite. Les hommes d’Urs Fischer ont connu deux violents trous d’air dans la foulée de leur déplacement en Belgique, quand ils se sont inclinés 5-0 à Leverkusen puis 4-1 à Fribourg. Ce revers le 13 novembre dernier est le dernier en date d’une équipe qui reste sur neuf matchs sans défaite et qui a marqué les esprits en dominant l’Ajax en barrages avec un 0-0 maîtrisé aux Pays-Bas et une victoire 3-1 dans une drôle d’ambiance ce jeudi soir.
Ce qui a changé : un recrutement de Mondialistes
De Berlin à Bruxelles, le mercato d’hiver a été marqué par le départ d’un cadre de chaque côté pour une somme équivalente. Précieux par sa polyvalence, l’international norvégien (15 sélections) Julian Ryerson a été débauché par Dortmund contre 5 millions d’euros où il concurrence directement un certain Thomas Meunier. Le milieu Genki Haraguchi a lui rejoint Stuttgart quand les autres départs (Tim Starke à Schalke, Tymoteusz Puchacz au Panathinaikos) concernent essentiellement des joueurs de rotation.
Pour remplacer Haraguchi, l’Union a misé sur l’international tunisien Aïssa Laïdouni, l’un des acteurs majeurs du bon parcours européen de Ferencvaros, lui qui a aussi été titularisé lors des trois matchs des Aigles de Carthage à la Coupe du monde.

Mais le recrutement a d’abord été défensif avec deux arrivées. Venu de Wolfsbourg, le Français Jérôme Roussillon a tout pour s’installer au poste de piston gauche. Le gros coup a été réalisé de l’autre côté, à droite, avec le recrutement d’un autre mondialiste : Josip Juranovic. Acheté 8,5 millions au Celtic, le latéral droit s’était illustré au Qatar avec les Croates, ne manquant aucune minute de jeu jusqu’au match pour la troisième place, raté sur blessure. Son activité et sa qualité de centre en font un élément très intéressant.
