La chronique de Mathieu Istace : Le retour en grâce du football italien
Une chronique de Mathieu Istace
Publié le 14-03-2023 à 16h10 - Mis à jour le 14-03-2023 à 16h32
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En participant au jeu des pronostics pour la DH et Pickx en début de saison, j’avais fait de l’AC Milan mon favori de cette Ligue des Champions 2022-2023. Histoire de ne pas miser sur les grosses écuries comme City, le Bayern ou encore le Real et pour relancer régulièrement le débat tout au long de la saison lors du Champions Club et du Multi Live. Cela avait fait beaucoup rire à l’époque (à juste titre) Thomas Chatelle qui voyait probablement en ce pari une volonté de ma part de me faire remarquer.
J’avoue que le but était de susciter des réactions et de faire en sorte d’observer de près les performances de nos Belges chez les Rossoneri. Thomas avait et a toujours raison, l’AC Milan ne remportera probablement pas cette saison le plus beau des trophées européens. Mais en attendant, les clubs italiens se distinguent de la plus belle des manières sur la scène continentale.
Après la qualification des hommes de Pioli à Tottenham, c’est au tour cette semaine des Interistes et des Napolitains de peut-être composter leur billet pour les quarts de finale. Si trois clubs italiens parviennent à se qualifier à ce stade de la compétition, cela serait une grande première en C1 depuis la saison 2005-2006 lorsque les deux équipes milanaises et la Juventus avaient réalisé un parcours similaire.
En comptant l’Europa League et la Conference League, il y avait encore sept clubs toujours en lice au début du mois de mars
Évidemment, tout n’est pas rose pour autant à l’heure actuelle dans le foot transalpin. Les faux pas de la Nazionale ont déçu les tifosis et les déboires extra-sportifs de la Juve ne vont pas redorer l’image des Bianconeri. Il n’empêche, l’excellente campagne européenne des clubs italiens donne des perspectives au niveau du classement du coefficient UEFA. En comptant l’Europa League et la Conference League, il y avait encore sept clubs toujours en lice au début du mois de mars, les Italiens faisant donc aussi bien que les Anglais. Ce qui n’est certainement pas à négliger à une époque où financièrement, les deux championnats ne boxent pas dans la même catégorie.
Un exemple criant, lors du dernier mercato, la Serie A a dépensé un peu plus de 30 millions en transferts là où la Premier League a tout écrasé avec ses 830 millions ! City, le favori de Thomas cette saison, finira bien par gagner un jour la C1, mais à l’heure actuelle, l’AC Milan et l’Inter ont toujours 10 coupes d’avance.
