Après le clash, où en est la relation entre Nicolo Barella et Romelu Lukaku?

Des mots qui ont été très largement repris par l'ensemble de la presse. Après cette altercation, le calme est revenu du côté de l'Inter.

Mais des choses ont été dites entre quatre yeux. Et ce, dès la mi-temps. "L'entraîneur a fait entendre sa voix", explique la Gazzetta dello Sport. "Certaines mises au point se font dans le vestiaire, pas devant des millions de personnes car l'équipe passe avant tout." Après de longues discussions, aucune amende n'a été donnée aux deux protagonistes. Mercredi soir, les dirigeants ont tenu une réunion avec les joueurs et le sujet est officiellement clos.

En réalité, les deux amis avaient fait la paix dès la mi-temps. En effet, ils étaient assis l'un à côté de l'autre lorsque Simone Inzaghi est entré dans le vestiaire. Ils avaient déjà échangé quelques mots sur un ton beaucoup plus détendu avant l'intervention du coach. "Sans un mot, ils ont hoché de la tête", précise le quotidien rose.

Pour beaucoup, cette altercation était le signe d'une énorme tension à l'Inter. Difficile de dire le contraire, vu ce qu'il s'est passé sur le terrain. Mais la Gazzetta assure qu'il n'y a "aucun risque de rupture dans la relation entre les deux hommes". En réalité, cette joute verbale n'est pas personnelle, elle n'est que le reflet de la situation de l'Inter Milan qui sent le titre lui échapper. Après ce nouveau revers contre la Samp, les Nerazzurri se trouvent à 15 points de leur rival napolitain. Loin, très loin du Scudetto espéré en début de saison.

Ce qui n'empêche pas le duo d'être toujours ami. Dans le bus, Lukaku et Barella étaient assis l'un à côté de l'autre lors du retour vers le centre d'entraînement, à Appiano. Ce mercredi, ils ont déjeuné l'un à côté de l'autre. Bref, circulez, il n'y a rien à voir. "Ils sont, et restent, deux amis qui ont eu un désaccord. Sauf qu'il s'est arrêté sur le terrain."

Selon la Gazzetta, Simone Inzaghi en a plus voulu à Barella qu'à Lukaku. En effet, l'Italien est connu pour être un grand râleur. Envers lui-même comme ses coéquipiers. Pour le coach, le milieu, si brillant par le passé, perd beaucoup d'énergie avec son comportement. Lorsqu'il élimine ses sautes d'humeur, il devient l'un des meilleurs à son poste en Serie A, voire en Europe.

Pour mettre fin à la polémique, les deux joueurs n'ont pas utilisé les réseaux sociaux. Le message est clair: seul le terrain compte. Et il faudra gagner contre l'Udinese afin de se préparer au choc en Ligue des champions. En revanche, un but de l'un ou l'autre pourrait définitivement clore le débat. Car il ne serait pas étonnant que les deux hommes se prennent dans les bras pour prouver qu'il ne s'agissait que d'une bêtise.