Carrasco le taulier des Diables rouges : quel avenir pour l’ailier à l’Atletico Madrid ?
Yannick Carrasco devrait changer d’air cet été.
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Publié le 30-03-2023 à 16h30
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On l’avait presque oublié en Belgique, voire en Espagne. Mais Yannick Carrasco reste un ailier redoutable. Depuis l’ère Martinez, l’ancien Monégasque rongeait son frein en tant que piston. Ballonné entre phase offensive loin du but et reconversion défensive obligatoire. Un temps que Domenico Tedesco a mis à la poubelle. Au moins pour deux matchs. Parce qu’on sait que l’italo-allemand ne rechigne devant aucun schéma tactique et qu’un retour au 3-5-2 si la situation (et surtout l’adversaire) l’exige n’est pas exclu.
Face à l’Allemagne, Yannick Carrasco a donc rappelé à ceux qui l’avaient oublié qu’il reste un joueur de premier plan lorsqu’il est en forme. Cela tombe bien, il l’est en ce moment. Alors qu’il a connu un petit creux pendant l’hiver, il enchaîne également à l’Atletico Madrid. Sur ses trois dernières rencontres en championnat, il a scoré deux fois. Certes, il n’a toujours pas offert de passe décisive en Liga. Mais il est titulaire sur son côté gauche dans le deuxième meilleur club en championnat derrière le FC Barcelone depuis la reprise après la Coupe du monde. Ce retour en forme peut-il pousser le joueur à rester dans son club ? Pour Marca, il y a peu de chances. “L’été prochain, il décidera de son avenir entre le Barça… et la Premier League”, assure le quotidien madrilène. Voici pourquoi.
Carrasco frustré
Pour comprendre sa situation actuelle, il faut revenir à plus loin. Depuis plusieurs saisons, Yannick Carrasco rêve de signer un dernier gros contrat. Le joueur aura 30 ans le 4 septembre prochain et a conscience que les opportunités se feront plus rares à l’avenir. D’autant plus qu’on lui a barré la route plusieurs fois.
En janvier 2022, Newcastle vient aux nouvelles, mais les Magpies essuient un njet des Colchoneros. L’été dernier, c’est Tottenham qui tente crânement sa chance. Pour le même résultat. Jusque-là, Carrasco accepte sagement ces deux refus parce qu’il sait ce qu’il doit à l’Atletico lorsqu’il erre en Chine en pleine période Covid. Dans le même temps, il espère une proposition de contrat pour augmenter son salaire dans la capitale. Quoi de plus logique ? Son bail se clôture en 2024 et il fait partie des indéboulonnables de Simeone.
En janvier dernier, rebelote ! Cette fois, c’est le FC Barcelone qui vient toquer à la porte, mais les dirigeants se montrent inflexibles. Carrasco reste encore à quai. Sauf que cette fois-ci, il ne se laisse pas faire. Son entourage se montre vexé et frustré par la direction madrilène. En effet, Carrasco et son super agent, Pini Zahavi, estiment qu’elle n’a pas tenu parole à propos de cette revalorisation salariale. Des informations démenties par les dirigeants qui assurent avoir fait une proposition de 25 % d’augmentation. Du coup, Pini Zahavi déclare que son poulain se dirige au FC Barcelone. Une déclaration qui met le feu aux poudres à l’Atletico.
Finalement, toutes les parties trouvent un arrangement à l’amiable. Conscients d’avoir un coup à jouer, les Blaugrana signent avec l’Atletico une option d’achat de 20 millions d’euros pour faire venir le joueur l’été prochain. De quoi contenter tout le monde… même si la situation n’est pas figée.
La quatrième sera la bonne ?
À l’Atletico, on ne désespère pas de garder son joueur plus longtemps. Pour cela, il faudra battre la concurrence. Les dirigeants savent qu’ils ont un atout précieux dans leur manche : El Cholo. Pour Marca, Diego Simeone a un pouvoir attractif sur son joueur. D’autant plus que c’est le coach qui lui a permis de retrouver la pleine possession de ses moyens. “Simeone n’est pas étranger à ce processus”, assurent nos confrères. “L’Argentin l’a choyé malgré les problèmes du club. Il lui a parlé à plusieurs reprises pour lui faire comprendre l’importance qu’il a dans son projet. Même si tout indique que sa fin en tant que joueur rouge et blanc est de plus en plus proche.”
Effectivement, Diego Simeone n’est pas éternel. Pour l’une des premières fois depuis son arrivée, l’hégémonie de l’Argentin est contestée. Un départ du Cholo condamnerait presque à coup sûr les Colchoneros sur le sujet.
Du coup, il reste l’option anglaise ou catalane. Actuellement, les Catalans ont l’avantage grâce à cette option d’achat. Mais nul doute que Pini Zahavi, qui a ses entrées dans les grands clubs anglais, va scruter la Premier League qui dispose de moyens quasiment illimités. “Catalans et Anglais semblent les mieux placés pour que Yannick signe son dernier gros contrat dans les prochains mois”, poursuit Marca. Une chose est certaine : cet été marquera un vrai tournant dans sa carrière.