Une raison qu’il a apprise il y a seulement deux ans, une décennie après les faits. “À l’époque, ma mère m’avait certifié qu’elle n’avait pas reçu de nouvelles et que je n’avais pas été appelé. Elle savait que si elle m’avait dit la vérité, j’aurais été encore plus triste de manquer une telle compétition pour un problème de papiers.”
Au Standard, le rythme effréné des entraînements et l’éloignement avec sa famille compliquent les choses. “Tu prends le train très tard le dimanche soir et tu ne reviens parfois que le samedi pour 24 heures. Même si j’étais à l’internat à Mouscron, ce n’était pas pareil.”Une intégration délicate même si les souvenirs avec Arnaud Bodart avec qui il partageait les couleurs rouches perdurent avec le temps. “Il était déjà très fort à l’époque. Ça m’a fait plaisir de le retrouver en équipe nationale même si on n’a joué qu’un an ensemble.”