Lors de ses douze dernières sorties, le Diable n'a marqué qu'une seule fois, sur penalty. Si son club ne tourne pas, il est le parfait bouc émissaire.
Trois buts lors de ses quatre apparitions inaugurales en championnat : les premières semaines de Michy Batshuayi au Besiktas avaient été plus qu'encourageantes. "Combien de buts il va inscrire ? Je ne sais pas. Il est là pour en marquer. Peut-être dix, peut-être trente ?", avait même déclaré Sergen Yalcin, son entraîneur, au mois de septembre.
Le coach turc avait fait du Diable une de ses cibles prioritaires pour remplacer le prolifique Vincent Aboubakar, parti à Al-Nassr en Arabie Saoudite. La mission n'était évidemment pas simple. Encore moins lorsque l'on sait que le Camerounais avait inscrit dix-sept buts et délivré cinq assists pour le compte du club stambouliote l'année dernière. Et, si Batshuayi semblait très bien parti, la tendance s'est entièrement inversée en l'espace de deux mois et demi. Il n'a fait trembler les filets qu'à une seule reprise (sur penalty contre le Basaksehir de Nacer Chadli) lors de ses douze dernières rencontres. Il fait, de par son statut de joueur vedette, l'objet de critiques en Turquie.