Adriano Correia encadre les jeunes Pandas, après avoir conquis l’Europe entière.
Souriant, accessible et respectueux, l’impressionnant palmarès d’Adriano Correia (36 ans) ne transparaît absolument pas dans son attitude. "Avec Séville, j’ai déjà joué contre le Standard en Coupe de l’UEFA (victoire belge 1-0). Je connaissais aussi le Racing Genk, qu’on avait affronté avec le Besiktas."
Après avoir remporté une Copa America, deux Ligues des champions, deux Coupes du monde des clubs, deux Coupes de l’UEFA et quatre Ligas espagnoles, le défenseur auriverde a déposé ses valises à Eupen. Presque surréaliste. Les raisons de ce choix ? La saison passée dans sa région natale ne s’est pas déroulée comme prévu, en raison d’un sentiment d’insécurité. La proposition pécuniaire de la formation germanophone était séduisante. Fernando Canesin, coéquipier à l’Atlético Paranaense (Brésil), lui a vanté le football et la qualité de vie en Belgique. Et puis il y a le projet Aspire. "Déjà, je n’ai pas reçu d’offres d’Espagne ou d’autres grands championnats, alors que je voulais à tout prix revenir en Europe, avance l’Eupenois. Il y a ce projet et tout ce qu’il y a derrière, pour mon après-carrière. Moi, je peux apporter mon expérience et je commence à préparer ma reconversion comme entraîneur. Aspire possède une grande académie, je recevrai peut-être une opportunité comme celle de Xavi . Il a terminé sa carrière de joueur, puis a reçu sa chance. Ce serait aussi très bien pour moi."
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