Alexander Blessin revient sur le début de saison chahuté du KVO et sur son parcours méconnu de joueur entre Flick et Rangnick.
Il fallait voir, samedi dernier, le soulagement d’Alexander Blessin au coup de sifflet final actant la remontée d’Ostende face à Eupen pour s’apercevoir que l’entraîneur ostendais a souffert de la mauvaise passe de son équipe. Contre les Germanophones, les Côtiers filaient tout droit vers leur sixième revers d’affilée en championnat avant que Makhtar Gueye et Nick Bätzner ne renversent la situation dans le dernier quart d’heure.
Deux jours plus tôt, le technicien allemand nous a reçus au lendemain de l’élimination en Coupe à Courtrai. S’il admet que les nuits ne sont en ce moment guère reposantes, celui qui a été élu meilleur entraîneur de l’exercice précédent ne s’est jamais départi de son sourire pour poser les constats d’un début de saison raté et évoquer son parcours de joueur ô combien singulier et riche en anecdotes.
Alexander, comment vivez-vous cette période délicate ?
"Je ne dors pas beaucoup car je pense constamment à améliorer l’équipe. Je réfléchis également sur la manière de dialoguer avec mon groupe. Lorsque l’équipe est jeune et a perdu plusieurs matchs d’affilée, le manque de confiance est criant. Mon rôle s’apparente à celui d’un psychologue alors que quand nous gagnons, je n’ai qu’à indiquer les points perfectibles. Pour les aider à reprendre de la confiance et nous sortir de ce mauvais pas, je reste positif mais les nuits sont courtes, comme les journées (sourire)."