Huit saisons à Charleroi (dont cinq ans en pro) et trois à Anderlecht : Olivier Suray (50 ans) a joué onze ans dans le maillot d’un des deux Sporting. Aujourd’hui, il est entraîneur à Braine, en D3 amateur, et délégué commercial dans le matériel informatique, mais il garde un regard pointu sur ses anciens clubs.
Anderlecht version 2022: "Plusieurs jeunes rament : où est Colassin ?"Cela fait un bail qu’il n’est plus allé voir un match à Anderlecht. "Mais je suis les Bruxellois à la télévision. Tout le monde s’attendait à mieux, surtout vu le noyau qualitatif dont Kompany dispose. À l’époque des Vanden Stock, les murs auraient tremblé si Anderlecht n’était pas encore qualifié pour les playoffs 1 à deux journées de la fin. Et la politique des jeunes ? J’ai vu tous leurs matchs en catégorie de jeunes, vu que mon fils jouait avec eux. Je savais depuis ses 13 ans que Yari serait le premier à percer. Doku, lui aussi, était hors norme. Mais en mettre sept en même temps sur le terrain, comme l’année passée, n’était pas une bonne idée. Maintenant, il y en a beaucoup qui sont en train de ramer au niveau émotionnel. Kana, Sardella, Ait El Hadj : il faudra aller les rechercher en bas de l’ascenseur. Et je suis très étonné de voir que Colassin est 4e ou 5e attaquant. Je ne vais pas dire qu’il a sauvé la tête de Kompany en marquant plusieurs fois il y a deux saisons, mais quand même…"