Riemer chambre son attaquant : “Slimani voulait juste une standing ovation”

Riemer avait un plan. Il a préféré lancer un sourire en coin que d’expliquer en détail comment il a contourné le pressing du Cercle. Il concède toutefois une chose, il n’aurait pas réussi sans les qualités individuelles de ses joueurs. “Nous avions un plan que nous avons travaillé depuis vendredi. Les joueurs l’ont suivi à 100 %. Notre victoire paraît simple ? C’est la beauté de ce que nous avons réussi : donner une apparence simple à quelque chose de difficile.”

Anderlecht a toutefois un problème de concrétisation. Il a fallu plus de 70 minutes aux Mauves pour faire le break dans un match qu’ils ont largement dominé. “Je ne sais pas vous expliquer pourquoi ces ballons ne rentrent pas mais Yari (Verschaeren) et Anders (Dreyer) étaient dégoûtés de ne pas avoir marqué.”

Islam Slimani avait, lui, le sourire grâce à son doublé. “À mon arrivée, on m’a demandé qui allait se charger de marquer les buts, dit Riemer. Vous avez la réponse : Slimani. Je ne sais pas encore de quoi son avenir sera fait mais j’aimerais qu’il reste. Il se bat, garde le ballon, marque des buts. Et ne vous inquiétez pas, il ne s’est pas fait mal (NdlR : il s’est tenu la cheville avant la pause), il était un peu fatigué en fin de match et voulait une standing ovation du stade (rires). Il sera dans l’avion vers Villarreal.”