Écrire que Vincent Kompany n’a pas soigné sa cote de popularité auprès des arbitres du Royaume avec ses déclarations d’après-match vendredi à Eupen est un euphémisme. En remettant en cause leur modernité à la suite de la carte rouge adressée à Kemar Lawrence, il ne fallait pas s’attendre à autre chose.
Kompany a au moins eu le mérite d’oser lancer un débat : nos arbitres sont-ils dépassés par la vitesse d’exécution des footballeurs ? "Non" , tranche clairement Johan Verbist, ex-arbitre et ancien patron des arbitres en Belgique. "Le football s’accélère mais il faut fixer des limites. C’est bien de dire que les arbitres doivent laisser jouer pour la fluidité du jeu. Mais que dira-t-on quand il y aura un blessé grave à cause de ça ? Que l’arbitre a été trop laxiste ? L’équilibre entre respect de l’esprit et des règles n’est pas simple à trouver mais on ne peut pas laisser tacler dangereusement non plus."