Le stade Petrovski du Zenit Saint-Pétersbourg, mercredi soir à 17h, heure belge. Il fait -7 et pour se réchauffer, les 19 Anderlechtois font le jeu traditionnel de possession du ballon. Pourtant, ce jeudi soir, ce n’est pas à ce jeu-là que les Mauves s’essaieront. Sous René Weiler, c’est une tout autre tactique qu’Anderlecht applique. "On laisse le ballon à l’adversaire" a déjà déclaré Leander Dendoncker à une conférence de presse.
La tactique porte ses fruits. Le Sporting enchaîne les victoires et marque énormément : 60 buts en championnat et 26 en Coupe d’Europe, soit 2,26 buts par match. Depuis le début de l’Europa League, Anderlecht en a inscrit 18. Seul le Shakhtar (22) et l’AS Rome (20) en ont plus.
Les stats des possessions sont parfois spectaculaires. Contre Mayence, Anderlecht n’a eu que 47 % de possession de balle à domicile. Résultat : 6-1. Contre le Zenit à domicile : seulement 33 % (!) de possession de balle. Résultat : 2-0.
Ce soir, Anderlecht risque d’avoir moins de 30 % de possession du ballon. Vexée par la défaite à Bruxelles, l’équipe de Lucescu va prendre le match en main dès la première minute de jeu. Faut-il pour autant s’inquiéter ? Pas du tout. Les contre-attaques d’Anderlecht, avec Acheampong comme arme fatale, peuvent faire très mal.
Les puristes diront qu’Anderlecht devrait toujours vouloir le ballon et que cela fait partie de l’ADN du club. Dans le passé, des entraîneurs similaires ont connu des résultats mitigés en privilégiant le résultat à la manière.
(...)
Découvrez la suite de cet article dans notre Edition Abonnés. Si vous n'êtes pas encore inscrit, découvrez nos offres et nos tarifs ci-dessous.