"Un joueur apprend et s’améliore dès qu’il a l’occasion d’enchaîner les matches. J’ai appris pas mal de choses de mon séjour iranien, et j’en ressors plus fort. J’ai quand même eu l’occasion de croiser la route de quelques grosses pointures en Ligue des Champions asiatique. Je pense à Raul, notamment, qui joue à Dubaï. C’était enrichissant."
Sans compter que le choc culturel était au rendez-vous : "La religion a beaucoup d’importance. Il s’agit de respecter les traditions. Mais j’avoue que j’étais la plupart du temps à l’hôtel, en compagnie de l’autre joueur étranger du groupe. Toujours sur Internet ou au téléphone avec ma famille. J’aurais bien aimé suivre le championnat de Belgique de temps en temps… mais le réseau n’était pas terrible."
Si tout va bien pour lui, le médian bolivien devra s’y frotter dans quelques semaines à cette compétition : "Je n’ai eu l’occasion de jouer que trois matches la saison dernière, avant de devoir plier bagage. J’espère réussir à convaincre le coach cette fois, et m’imposer dans l’entrejeu. Il parle beaucoup avec moi, et je sais que j’ai ma chance comme n’importe quel autre élément."
Alors qu’il ne lui reste désormais plus qu’un an de contrat, Vicente Arze doit d’ores et déjà penser à son avenir. D’autant que s’il veut continuer à prétendre évoluer en sélection nationale, il faut prester à haut niveau : "Bien sûr que je rêve de grands clubs et de championnats huppés. Mais avant de prétendre à cela, il faut déjà que j’arrive à m’imposer en Belgique. Ça ne sert à rien d’épiloguer sans avoir fait ses preuves."
Alors, bonne surprise cette saison ou transfert éphémère ?