Philippe Clement veut apposer sa griffe à Monaco: "Je veux une équipe qui domine le jeu"
Philippe Clement souhaite garder sa ligne de conduite pour atteindre ses objectifs.
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- Publié le 06-01-2022 à 07h45
- Mis à jour le 06-01-2022 à 07h52
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Dès les premiers instants de la conférence de presse organisée ce mercredi, Paul Mitchell a exprimé toute sa confiance en Philippe Clement. "Après avoir pris la décision d'écarter Niko Kovac, nous devions choisir celui qui incarnerait la suite de notre stratégie", a lancé le directeur sportif, qui gardait un regard attentif sur le championnat belge, notamment grâce au Cercle Bruges, club satellite de l'AS Monaco. "En Belgique, Philippe Clement a su avoir cette culture de la gagne, cette ambition des résultats tout en développant les joueurs. C'est le bon profil, celui d'un serial winner."
"Je ne pensais pas quitter Bruges"
Un gagnant qui a prouvé ses qualités de manager dans notre pays mais qui débarque dans un environnement étranger pour la première fois depuis son bref passage en tant que joueur à Coventry, en 1998-99. "Je ne pensais pas quitter Bruges maintenant, mais il y a eu un projet", admet-il. "Cela fait longtemps qu'un entraîneur belge n'était plus arrivé directement en France. Raymond Goethals est le dernier. Quand le train passe, il faut le prendre."
Présent dimanche dans les tribunes de Quevilly pour observer ses joueurs lors d'un match de Coupe de France, Philippe Clement n'a pas attendu sa présentation pour se mettre au boulot. "On a regardé beaucoup de matchs et j'ai suivi Monaco l'an dernier car Krépin Diatta a signé ici", détaille celui qui débarque avec ses adjoints Johan Van Rumst, Jonas Ivens et l'entraîneur des gardiens Frederic De Boever.
Leur présence créera un environnement familier qu'il souhaite étendre à l'ensemble de son groupe. Ce qui tranchera avec l'attitude autoritaire de Niko Kovac. "C'est important de créer une famille. Dans le monde actuel, c'est plus difficile qu'il y a dix ou vingt ans car les joueurs sont plus individuels, mais c'est intéressant de créer cela. Cela a été notre force les années passées."
Cette unité permettra notamment d'inculquer des idées plus facilement. "C'est sûr qu'il faudra s'adapter aux qualités des joueurs, mais je veux une équipe qui domine, qui joue offensivement, avec de l'engagement et de l'envie. J'ai joué avec des systèmes différents par le passé, mais toujours avec l'idée d'être dominant."
Conscient qu'il devra résister à la pression d'entraîner un grand club français, Philippe Clement se montre à la fois confiant et ambitieux. "J'aime ce genre de pression car elle n'est pas négative. Moi, je veux toujours gagner. Chaque jour, il faut faire tout pour être le plus fort et créer des gagnants", a-t-il lancé, pour séduire le directeur sportif ainsi que le vice-président du club, assis à ses côtés.
"On veut jouer le top de la Ligue 1, tous les ans, et nous voulons être européens", a d'ailleurs acquiescé Paul Mitchell. "On veut continuer de grandir et faire progresser nos joueurs pour qu'ils fassent partie des meilleurs au monde."
Sur le Rocher, Philippe Clement travaillera avec de nombreuses promesses (dont le Diablotin Eliot Matazo ou l’international français Aurélien Tchouaméni). Mais aussi avec plusieurs internationaux confirmés : le Français Djibril Sidibé, le Russe Aleksandr Golovin ou le duo d’attaquants Kevin Volland-Wissam Ben Yedder. Va-t-il parvenir à sublimer ce groupe ? Premier élément de réponse ce dimanche à Nantes.