Ligue des champions : le Club Bruges n’a rien à perdre face à Benfica
Dans le dur en championnat, les Brugeois s’offrent une respiration européenne, ce mercredi. Ils n’ont rien à perdre mais il faudrait tout de même éviter une gifle.
Publié le 15-02-2023 à 06h40 - Mis à jour le 15-02-2023 à 09h53
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Après s’être remarquablement extirpé d’un groupe pourtant relevé avec Porto, le Bayer Leverkusen et l’Atlético de Madrid, le Club Bruges s’avance vers une marche plus haute et plus périlleuse encore, ce mercredi. Benfica. Solide leader du championnat portugais et qui a réussi l’exploit de terminer premier de son groupe devant le PSG et la Juventus.
Les Brugeois n’ont pas le choix. S’ils veulent s’élever à la hauteur de cette nouvelle grande soirée européenne, un huitième de finale historique pour le club, ils devront montrer un autre visage que celui affiché ces derniers mois en championnat. Et retrouver leurs valeurs. “On doit aborder ce match avec le plein d’optimisme et de confiance”, a déclaré Scott Parker, qui coachera son premier match de Ligue des champions.
J'espère que cette compétition peut insuffler une nouvelle dynamique.
L’entraîneur britannique, toujours privé de Skov Olsen (blessé) mais qui récupère Jutglà, sait la saison du Club chaotique en Pro League. Il connaît aussi les doutes qui habitent un vestiaire, son vestiaire, si peu habitué à être poussé dans ses retranchements.
”Oui, les dernières semaines ont été difficiles, mais j’espère que cette compétition peut insuffler une nouvelle dynamique, a-t-il espéré, répétant au passage qu’il avait été impressionné par les prestations du Club en phase de groupes sous les ordres de son prédécesseur Carl Hoefkens. Pouvoir jouer un tel match est une opportunité incroyable pour tous mes joueurs, pour tout le club. Le niveau de l’adversaire sera évidemment supérieur à ce qu’on rencontre en championnat. Nous devons le comprendre et l’accepter. Mais d’un autre côté, nous n’avons rien à perdre. Nous devons rester nous-mêmes et nous baser sur nos qualités.”
Dans les faits, le Club n’a rien à perdre, non. Sans oser évoquer une hypothétique qualification au retour, le 7 mars, ne fût-ce qu’un résultat favorable ce mardi serait bénéfique pour la dynamique collective. Pas anodin, alors que Bruges doit encore valider son ticket pour les Champions playoffs. “Nous sommes outsiders, a abondé le capitaine Hans Vanaken. Mais on ne parle quand même pas d’un rapport de force de 90-10. La Ligue des champions doit être libératrice pour nous.”
En revanche, prendre une claque au Jan Breydel risquerait bien d’enfoncer un peu plus encore le Club dans les doutes. Ce huitième de finale est à double tranchant.