Son teint est halé. László Bölöni sourit à cette remarque. "J’ai passé un peu de temps dans le sud de la France." De quoi faire le plein de vitamine D avant de reprendre le boulot avec l’Antwerp. Une troisième saison de suite au Bosuil qui devra se terminer en beauté mais qui débute dans un marasme typiquement belge.
Au moment de notre entretien avec László Bölöni, il venait d’apprendre qu’il devrait se farcir un tour qualificatif d’Europa League en plus. "Et contre Viitorul en plus. Pfff, c’est un fameux adversaire."
Finalement, il ne devra pas modifier son planning et surtout se coller une pression supplémentaire. "Jouer en Roumanie d’entrée de jeu était un gros désavantage. Psychologiquement, ils seront chauds car ils affrontent un coach de chez eux. En Roumanie, on prépare à fond les matchs européens. Bien plus que de ce côté-ci du continent. Puis, Viitorul a évolué à une vitesse folle en travaillant sur la détection des jeunes talents. L’équipe est devenue la crème du football roumain."
Tous ces changements de décision ne plaisent pas des masses à Bölöni. "C’est dévalorisant pour le football belge. J’ai du mal à comprendre que ceux qui fixent les règles et les font respecter ne le font pas en écho avec celles de l’UEFA."
Vous aurez donc finalement trois jours supplémentaires pour préparer votre équipe. Sera-t-elle en place pour le début de la compétition ?
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