Le temps n’a pas eu d’effet sur sa mémoire. Deux décennies ont eu beau s’écouler mais depuis Bobo-Dioulasso où il réside désormais depuis sa retraite en 2016, Moumouni Dagano se souvient de tout. D’un parcours chahuté qui le contraindra à peine adulte à arrêter le football pendant un an pour endosser le costume de mécanicien à des débuts complexes en Belgique jusqu’à l’apothéose du titre avec Genk, les souvenirs ressurgissent avec précision.
L’ancien acolyte de Wesley Sonck fut le premier Burkinabé à exceller dans notre championnat. Les Belges ont également changé sa vie et sa carrière n’aurait pas été la même sans René Taelman, Dirk Degraen et Paul Courant. ‘’Il faut être très bien entouré car en Afrique, tu dois veiller à tes fréquentations. Moi, j’ai pu compter sur eux à 100 %", narre-t-il en introduisant sa riche histoire jalonnée par divers rebondissements.
Le scénario de cette vie n’aurait rien à envier aux meilleures intrigues produites par Netflix. Cela valait bien le coup de s’asseoir pour écouter le meilleur buteur de l’histoire des Étalons.
Moumouni, comment allez-vous ? Qu’êtes-vous devenu après tant d’années ?