La Coupe de Belgique reprend ses droits, en ce milieu de semaine. Mais ces huitièmes de finale ne provoquent pas vraiment de poussées de fièvre. Il faut dire que quatorze équipes de D1A et deux de D1B s’affrontent et, donc, pas une seule issue du monde amateur. Difficile, dans ces conditions, de vanter "l’esprit de la Coupe" et les épopées des petits Poucets.
C’est un problème récurrent, chez nous : il y a trop peu de clubs des divisions inférieures présents au-delà des seizièmes de finale. Un seul en huitième, les deux précédentes éditions et, miracle !, trois en 2018-2019… après une saison 2017-2018 où il n’y en avait eu aucun non plus. Et pour trouver trace d’un quart de finaliste hors Pro League, il faut remonter à 2011-2012, avec Rupel Boom (D3).
Pourtant, la Pro League avait entrouvert la porte en 2016. Légèrement. Elle décidait enfin de donner d’office l’organisation du match au club amateur qui affronte un club de D1A ou D1B… à condition que son stade réponde à certaines normes de places (minimum 1 500 dont 300 assises) et d’éclairage (300 lux jusqu’en huitièmes de finale et 800 lux à partir des quarts). Et ce, uniquement en seizième et en huitième de finale, plus après. Deuxième bémol : ce qui a été donné d’un côté a été repris de l’autre, car si ces conditions ne sont pas remplies, le club amateur ne peut plus s’arranger avec un voisin pour organiser le match dans la région. Direction l’enceinte du club professionnel adverse, point.
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