Seraing doit se refaire une défense

Aux blessés Timothy Galjé, Antoine Bernier, Abdoulaye Sylla et Sandro Tremoulet (saison probablement terminée à la suite d’une entorse du genou) viennent s’ajouter les suspendus Marvin Tshibuabua (déjà suspendu contre Malines), Moustapha Mbow et Mathieu Cachbach. “On s’accroche, on n’a pas le choix”, souffle Legros, qui ira chercher, chez les jeunes, les joueurs pour compléter le groupe de dix-neuf.

Et au milieu de tout cela, il faudra construire une défense. Sylla, Tremoulet, Tshibubua et Mbow ne sont pas disponibles, le problème s’annonce entier. Christophe Lepoint devrait dépanner, encore, mais il reste à savoir si ce sera dans une défense à trois ou à quatre, et avec qui à ses côtés.

John Nekadio, arrivé du Standard cet hiver, n’a pas encore disputé une minute sous le maillot sérésien. Pourrait-il recevoir une première titularisation – qui serait une première titularisation dans sa carrière, au passage ? Gérald Kilota, de retour dans le groupe, peut-il être une alternative ? C’est un arrière latéral de formation, comme Daniel Opare.

Un calendrier démentiel pour finir

Voilà dans quel état va aller Seraing à Bruges, donc, pour rencontrer une équipe “qui propose un jeu direct, avec des longues touches, une présence sur les deuxièmes ballons”, prévient Legros. Malgré les absents, les questions sur la manière de jouer, et de défendre surtout, il reste toujours un espoir, tout de même. De retour de blessure après une longue convalescence, le médian Abou Ba, qui a joué une heure contre Malines la semaine passée, assure : “On doit continuer à y croire, y aller avec une grande détermination.”

Il ne reste à peu près que l’espoir aux Sérésiens, à sept points d’Eupen, premier non relégable, et alors qu’il reste sept rencontres à disputer et un calendrier qui s’annonce énorme. Après le Cercle Bruges, Seraing va en effet jouer contre cinq des six premières équipes actuelles du championnat (Antwerp, Gand, Club Bruges, Union et Westerlo), Saint-Trond venant s’intercaler au milieu de ce gros menu.

Rattraper le retard face à une concurrence aussi importante ressemble furieusement à une mission impossible. Il reste toujours la carotte individuelle, pour les joueurs, afin de se montrer. Même quand il y a des emmerdes, il faut toujours essayer de trouver un côté positif. Mais les bonnes nouvelles volent rarement en escadrille, à Seraing, cette saison.