Les Sérésiens piqués dans leur orgueil avant d’accueillir l’Antwerp : “On ne peut pas accepter qu’on nous crache dessus comme ça”
Les Sérésiens sont lassés des critiques à leur encontre mais savent qu’ils auront besoin d’un miracle pour se maintenir en D1A.
Publié le 11-03-2023 à 07h17 - Mis à jour le 11-03-2023 à 07h18
Si les miracles existent, ce serait bien pour Seraing qu’il s’en produise un ce samedi soir au Pairay à l’occasion de la venue de l’Antwerp. Car si les Métallos crient à l’unisson que “mathématiquement, le maintien est encore possible” et que “pourtant, il y a de la qualité dans ce groupe”, il est plus qu’urgent de le prouver. Dans le jeu, mais aussi et surtout dans l’engagement et la mentalité. “On doit parfois être plus méchant, plus dur”, confirme Morgan Poaty.
La dernière défaite en date, le week-end dernier au Cercle Bruges, a fait mal vu la physionomie du match. “La situation est plus que critique mais c’est notre job d’encore trouver des motifs d’y croire”, motivait en substance Mansoni en Venise du nord.
Mais il faudrait donc un miracle pour que Seraing, pire attaque de Pro League, surpasse la meilleure défense du championnat ce samedi. L’Antwerp a roulé sur Malines le week-end dernier et tient une série en cours de huit matchs sans défaite. “Du gardien à l’attaquant, c’est une équipe très solide. Candidate au titre”, résume le coach Jean-Sébastien Legros.
Le terrain limite praticable
L’un des minces espoirs liégeois pourrait résider dans l’état de la pelouse. Le Pairay n’est déjà pas un billard en temps normal, mais la météo de ces derniers jours laisse présager le pire.
Si le match avait dû se disputer jeudi, jour de la conférence de presse, il aurait probablement été remis. Certaines zones du terrain sont extrêmement spongieuses, la faute notamment à un drainage insuffisant. “Si ça va ennuyer l’Antwerp ? Je n’en suis même pas sûr parce qu’ils ont du répondant athlétique pour être performants même sur ce genre de terrain”, estime l’entraîneur.
Ses joueurs et lui ont été piqués dans leur orgueil par ce qui a pu être écrit et dit à leur sujet dernièrement dans la presse, notamment dans nos colonnes.
“On en a marre. Je trouve ça très dur. On peut faire une analyse critique de nos matchs, mais là, on nous manque de respect et on nous détruit, regrette Morgan Poaty. Pourtant, il y a d’autres équipes pas trop loin mathématiquement, alors qu’elles ont transféré en janvier.”
Il poursuit : “On n’est pas les plus beaux à voir jouer et on n’a pas le meilleur effectif, mais on ne peut pas accepter qu’on nous crache dessus comme ça. Qu’on nous prenne pour des merdes (sic). Après, on en est conscient aussi, on doit montrer plus sur le terrain, se battre, croire en nous, revenir aux fondamentaux et ne pas avoir de regret.”
Si un petit miracle pouvait aider…