Le Standard est l’équipe qui a été la plus souvent avertie depuis le début de la saison.

Pendant les nonante minutes d’une rencontre, Ricardo Sa Pinto prend rarement le temps de s’asseoir tranquillement pour observer les débats. Son sang chaud l’oblige à vivre les débats avec une passion débordante, tant pour encourager ses joueurs que contester les décisions arbitrales. En trois petites rencontres de championnat, il est déjà passé à deux reprises tout près de l’exclusion de la zone neutre et son comportement déteint sur les autres membres du staff technique.

Les joueurs sont également boostés par l’énergie de leur coach. Ils se donnent sans compter dans chaque duel et mettent le pied, parfois même un petit peu trop. Cela s’est retourné contre eux, dimanche dernier, avec deux exclusions (même si celle de Collins Fai est très sévère) et une défaite qui n’aurait sans doute pas été concédée à onze contre onze. "Mettre le pied, cela me semble être la base pour atteindre des objectifs. C’est même le minimum que nous puissions faire. Il y a de l’envie et les supporters l’ont également remarqué", disait Sébastien Pocognoli à l’issue du match disputé au Stayen.

Le message est bien passé, même aux oreilles des joueurs réputés plus propres. La saison dernière, Alexander Scholz avait reçu quatre cartes en championnat et il a déjà atteint la moitié de ce total en trois apparitions.

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