Il n’était plus monté au jeu depuis le tristement célèbre choc wallon du 5 décembre dernier. À Anderlecht, Damjan Pavlovic a remplacé le très décevant Gojko Cimirot, bénéficiant de 25 minutes de temps de jeu (jamais il n’avait joué autant, en championnat, cette saison).
Comme celle de Canak huit minutes plus tard, la montée au jeu de l’international espoir serbe a donné un nouvel allant à son équipe, un coup de booster. Avec son agressivité, souvent à la limite comme l’illustrait le tampon adressé à Lior Refaelov en guise de première action, Pavlovic a apporté un soutien à Nicolas Raskin qui, jusque-là, était le seul médian à tenter de faire bouger les choses. D’ailleurs, la rentrée de Pavlovic a transcendé Nicolas Raskin, qui a retrouvé un second souffle à ses côtés.