"Cette saison, nous jouerons la Coupe d’Europe. Avant, je pensais que ce n’était pas tellement nécessaire, mais, maintenant, je me rends compte que c’est important pour un club comme le Standard d’être présent sur les trois tableaux. Et nous le ferons avec beaucoup d’ambition." Une ambition dont les supporters doutent. "Je ne me sens pas attaqué par les supporters, mais je comprends leur inquiétude s’ils ont l’impression que leur club est bloqué par quelqu’un qui n’a pas les mêmes ambitions qu’eux. Mais je l’affirme : c’est ma troisième année au Standard, c’est celle de l’ambition ! Je ne suis pas inquiet car je pense que tous ensemble, on peut faire mieux."
Cette année, le Standard misera beaucoup sur les jeunes. "Mais la transition Académie-équipe pro n’est pas facile. Il y a eu Batshuayi, Cissé, mais ce sont plutôt des exceptions. C’est pour cela que nous travaillions avec des clubs partenaires, pour permettre à nos jeunes d’avoir du temps de jeu et de revenir pour l’équipe première. Beaucoup de jeunes choisissent de venir chez nous plutôt qu’à Anderlecht, Genk, etc. Pas pour l’argent, comme font d’autres clubs, mais parce qu’ils savent que nous leur donnons la chance de percer en équipe première. C’est notre carte de visite."
Pour être plus compétitif, Roland Duchâtelet n’abandonne pas son projet de BeNeLeague. "Avec l’avènement des droits télé, l’écart sportif et financier a grandi avec des clubs comme Dortmund, Lille… Leur compétition et leurs revenus sont plus importants que les nôtres. Pour trouver plus de moyens, on peut miser sur les jeunes, sur lesquels on fait des plus-values. Mais aussi sur la
Une fois son discours terminé, le président à céder la parole à quelques sponsors principaux (Base et Voo prolongent). Puis les vareuses ont été dévoilées. Mais le Business Meeting s’est achevé avant que le cortège de supporters n’arrive au stade…