C’est sans doute le plus grand paradoxe de la Coupe d’Europe. Chaque année, les clubs belges se battent corps et âme pour y participer. Mais une fois la compétition arrivée, il y a toujours un moment où la question se pose : faut-il jouer l’Europe à fond ?
Pour le Standard, le moment de la réponse est arrivé. Les mauvaises langues diront que les Rouches ont déjà répondu par la négative en enchaînant trois défaites lors des trois premiers matchs de la phase de groupe (contre les Rangers, à Benfica et à Poznan). Mais après leur zéro sur neuf initial, les hommes de Philippe Montanier sont véritablement à la croisée des chemins ce jeudi. Soit ils décident de jouer crânement leur chance pour venir à bout de Lech Poznan, soit ils décident de ne pas jouer le coup à fond pour se concentrer sur le match de dimanche à Anderlecht. Dans les deux cas, les arguments se tiennent.
Pourquoi le Standard doit jouer le coup à fondPar fierté, pour éviter le 0 sur 18. La meilleure motivation avant ce match face à Poznan, c’est sans doute Noë Dussenne qui l’a donnée après la défaite 3-1 en Pologne. "On est qui pour prendre zéro point ? On doit avoir une fierté", expliquait le défenseur. Et lorsqu’on sait que les deux derniers adversaires des Rouches s’appellent les Rangers et Benfica, on se dit que c’est peut-être la dernière occasion pour le Standard de prendre des points.