L’homme est à l’image du joueur. Surprenant. Déroutant. Ainsi va donc Teddy Chevalier, qui en est à son troisième passage chez nous.
Ce mardi, le Français a parlé de lui durant 40 minutes. Il a évoqué son amour pour la Belgique et pour son championnat, plus direct que la Ligue 2 où les attaquants doivent défendre davantage. De ses retrouvailles avec Karim Belhocine, un coach qu’il estime et qui réalise du bon travail, à ses yeux.
De son association qui s’annonce prometteuse avec Zinho Gano, qu’il a comparée à ce qu’il a connu avec Santini ou Avenatti. Ou encore de son entretien donné à La Voix du Nord la veille de son départ de Valenciennes. Il a aussi été question de son ressenti actuel par rapport au huis clos et à l’apparition du VAR, qui tuent les cinq secondes d’euphorie quand un joueur marque. Des commentaires venant des tribunes, qui s’entendent nettement plus avec un stade vide et perturbent parfois les acteurs.
La discussion a été intéressante, riche, avec un personnage aussi attachant qu’énigmatique. Puis Chevalier s’est ravisé. Par peur que certaines phrases anodines puissent être mal interprétées.
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