Karel Geraerts après la formidable semaine de l’Union Saint-Gilloise: “Le top 4 est assuré, mais on ne compte pas s’arrêter là”
L’entraîneur de l’Union salue la performance de son équipe : “Personne ne nous avait cités pour le top 4 avant la saison.”
Publié le 20-03-2023 à 10h33 - Mis à jour le 20-03-2023 à 10h34
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Karel Geraerts n’a pas versé dans l’euphorie, dimanche soir après une victoire sur Malines (2-1) qui ponctuait une semaine de rêve, entamée par un succès à Genk et poursuivie en Europe face à Berlin. Voilà son équipe à trois points de la première place occupée par les Limbourgeois.
Karel, que vous inspire le fait d’être revenu à trois points de Genk ?
”Comme je l’ai déjà souvent dit, je regarderai le classement dans quatre semaines (NdlR : à la fin de la phase classique). À ce moment, il faudra voir où l’on est et viser le plus haut possible.”
Vous êtes officiellement qualifiés pour les Champions playoffs. Un bel accomplissement, déjà.
”C’est un objectif qui est atteint, oui. Personne ne nous avait cités en début de saison. On est à la mi-mars et c’est magnifique d’être déjà qualifié. Mais on ne va pas s’arrêter là et on veut continuer à faire des bonnes choses.”
Finir la phase classique en tête est-il le nouvel objectif ?
”Non, ce n’est pas un objectif en soi. Gagner les quatre matchs qui arrivent, ça, oui. Mais ce ne sera pas évident. On verra si on y parvient, mais on prendra cela match par match. On a vécu des semaines très denses, avec des matchs tous les trois jours depuis décembre. Mes joueurs peuvent profiter d’une pause mentale de quelques jours pour récupérer et savourer ce qu’ils ont réalisé ces derniers mois, puis revenir à la réalité pour la suite de la saison.”
Une équipe type semble se dégager de plus en plus. Est-ce le cas dans votre esprit ?
”Disons que c’est un mix. Je suis satisfait de ceux qui commencent les matchs, mais je fais aussi tourner sans hésiter. N’oubliez pas que cette équipe gagne souvent, donc dans ce cas, tu ne changes pas trop. Et il ne faut pas oublier qu’on a souvent fait basculer des matchs grâce à des montées au jeu qui ont amené un plus. Il faut qu’on continue tous ensemble jusqu’au bout. Ça peut aller très vite, comme dans le cas d’Oussama (El Azzouzi), qui a fait des matchs extraordinaires, comme celui à Berlin. Mais je n’ai pas un onze fixe dans ma tête, non.”