Les cinq défis de l’Union Saint-Gilloise d’ici la fin de la phase classique
L’Union a de belles cartes à jouer durant ce mois d’avril…
Publié le 31-03-2023 à 11h58
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Le mois de mars s’annonçait périlleux pour l’Union Saint-Gilloise. Avec une demi-finale de Coupe de Belgique, un huitième de finale d’Europa League et un déplacement chez le leader genkois, les hommes de Karel Geraerts auraient pu tout perdre, mais ont finalement fait mieux que survivre à cet enchaînement malgré la déception en Croky Cup.
Désormais, ils ont tout à gagner lors du mois d’avril qui se profile. Avec cinq défis à relever d’ici la fin de la phase classique pour pouvoir continuer à rêver…
1. Terminer la phase classique en tête
Il y a trois journées, Genk faisait cavalier seul en tête avec dix unités d’avance sur l’Union. Mais l’équipe de Vrancken n’a pas gagné en mars et ne compte plus que trois points d’avance. Terminer la phase classique à la première position est clairement réalisable pour l’Union, même si le club ne veut pas en faire une fixette, du moins officiellement. “Finir en tête n’est pas un objectif, avance Karel Geraerts. Je veux gagner les quatre prochains matchs et je regarderai le classement dans la foulée. À ce moment-là, nous pourrons nous fixer de nouveaux objectifs.” Finir en tête offrirait un double avantage : celui d’être sacré champion en cas d’égalité de points (après un éventuel retrait du demi-point) et celui d’être européen, même en cas de quatrième place finale.
2. Ne pas perdre de bêtes points
“C’est ce qui nous a fait défaut la saison dernière” : Teddy Teuma est conscient que la défaite face à Saint-Trond et les nuls contre Eupen et Ostende ont certainement été fatals au décompte final. Cette saison, hormis le déplacement à la Gantoise, l’Union n’a que des rencontres abordables avec Saint-Trond, Seraing et Courtrai au programme. Dans le même temps, Genk devra se farcir OH Louvain, le Standard, Anderlecht et Charleroi… “Chaque match sera important, lance Teuma. Ce sera vraiment important d’engranger le maximum de points pour attaquer les playoffs dans la situation la plus confortable possible.”
3. Resserrer les boulons défensivement
Garder le zéro lors du match retour face à Berlin était une réelle prouesse. Cette clean-sheet a été d’autant plus savourée qu’elle est la seule sur les neuf dernières rencontres. L’Union a déjà resserré les boulons depuis les huit buts encaissés en deux matchs, contre le Standard et face à Westerlo. Mais le club doit encore ajuster certains éléments pour ne plus prendre ces petits buts qui coûteront cher en Champions playoffs. “Il faut réussir à être encore plus costauds et compacts défensivement tout en continuant à être aussi efficaces devant”, lançait Teuma après la victoire à Genk. Avec 36 buts encaissés, l’Union est actuellement la cinquième meilleure défense du Royaume. Loin des 24 goals pris au même stade la saison dernière.

4. Garder tout le monde concerné
Depuis le début du championnat, dix joueurs ont reçu plus de 70 % de temps de jeu. De Moris à Boniface en passant par Burgess et Teuma ou Lynen, plusieurs Unionistes restent incontournables ne laissant que des miettes à leurs concurrents directs. Conséquence, douze joueurs du groupe de Geraerts ont reçu moins de 35 % de temps de jeu. “Je suis souvent très satisfait de ceux qui commencent les matchs et c’est difficile de changer quand l’équipe gagne souvent, se défend le T1 de l’Union. Mais certains ont montré qu’ils étaient capables d’apporter quelque chose comme par exemple Oussama El Azzouzi qui monte en puissance ces dernières semaines.”
5. Continuer le rêve européen
Si l’Union est attendue au tournant en championnat, elle aura le statut d’outsider en Europa League. Le club bruxellois peut rêver d’une incroyable qualification dans le dernier carré contre le Bayer Leverkusen. “On sent directement durant la semaine qu’il s’agit d’une compétition différente, avance Anthony Moris. Ce ne sera que du plaisir.” Leverkusen reste toutefois sur sept matchs sans défaite et une dernière victoire face au Bayern Munich. Mais l’Union l’a démontré depuis le début de la saison, le mot “impossible” ne fait définitivement pas partie de son vocabulaire…
