Gianni, en début de match, on vous a vu laisser les défenseurs parisiens jouer et concentrer votre pressing sur Matuidi.
"Oui, on voulait les laisser jouer derrière et essayer de fermer l’axe pour empêcher les milieux de terrain qui font le jeu d’avoir le ballon en les forçant à aller sur le côté. Après, c’est compliqué parce qu’avec leurs individualités, ils arrivent à trouver des espaces avec des passes tranchantes au milieu de tout le monde. Ils sont tous en mouvement; c’est compliqué de défendre. Franchement, c’est la meilleure équipe contre laquelle j’ai joué. Ils sont au top."
Surtout qu’ils ont marqué très vite deux fois…
"C’est compliqué quand tu prends deux buts contre Paris, tu cours après le score et tu laisses des espaces. Et quand tu laisses des espaces face aux Parisiens, ils en profitent. C’est une équipe avec des individualités capables de faire la différence à tout moment. Les Parisiens sont vraiment au top en ce moment en plus."
Vous avez tout de même eu une occasion à 2-0 avec une tête un peu trop enlevée qui aurait pu vous permettre de vous relancer…
"Oui, cela peut tout changer. Mais face à cette équipe, c’est compliqué quand tu ne touches pas beaucoup de ballons; il faut essayer de décrocher pour toucher des ballons. Quand tu as une occasion, il faut la mettre mais là, c’est passé un peu au-dessus."
Si vous aviez un conseil à donner à Anderlecht, quel serait-il ?
"Qu’ils se mettent tous derrière et qu’ils défendent parce qu’ils vont subir. Il faut faire une Mourinho, se mettre tous derrière, attendre et défendre. Il n’y a pas d’autres solutions contre des équipes comme celle-là car, à tout moment, ils trouveront la faille. Il n’y a pas de solution."