Commencer à jouer après une heure n’était pas le bon plan pour Tottenham
Avec Saelemaekers en deuxième période, les Milanais ont profité du non-match des Spurs pour enfin retrouver les quarts.
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Publié le 09-03-2023 à 07h48
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À la fin du match aller à San Siro, nous écrivions qu’il fallait attendre le retour à Londres pour voir du spectacle. Nous avons patienté. Même dix minutes de plus puisque le coup d’envoi a été retardé à cause des embouteillages qui ont empêché le bus milanais d’arriver à l’heure voulue. Mais rien n’est jamais venu.
Pour résumer cette rencontre dans laquelle le Milan AC s’est surtout contenté de gérer son avance acquise il y a trois semaines, on peut même économiser un peu d’encre et filer directement à la 50e minute. Ce n’est qu’à cet instant qu’est tombée la première frappe cadrée de la partie, sur un essai du Milanais Brahim Diaz.
Avant cela, la rencontre était sans rythme, sans intensité, sans spectacle, sans âme. La quantité de déchets dans les dernières passes n’avait d’égal que le manque de volonté des Spurs. Avec ce pressing quasiment inexistant, alors qu’il leur fallait aller chercher ces Rossoneri qui n’étaient pas venus à Londres pour faire le jeu. Comme si Tottenham se réservait pour la deuxième mi-temps.
C’est donc en réaction aux premières vraies offensives italiennes que les hommes d’Antonio Conte ont finalement enfin enclenché la deuxième vitesse. Il y a eu cette frappe d’Höjbjerg (64e), puis la tête plongeante de Kane (68e). Mais la timide impulsion a ensuite été stoppée par l’exclusion de Romero (2e carton jaune) qui a contraint les Spurs à finir la partie en infériorité numérique.
On a encore uniquement vu une autre tête de Kane - repoussée par l’excellent Maignan - dans les arrêts de jeu (90e+3). C’était après que Milan ait profité de quelques contres pour passer proche du K.O., notamment via Tonali (84e). Et avant que Divock Origi, monté à dix minutes du terme, ne trouve le poteau (90e+4).
Jamais ou presque ces Spurs n’auront donc été capables de faire souffrir leurs adversaires, comme doit pouvoir le faire un digne huitième de finaliste de Ligue des champions. Et forcément, le public du Tottenham Hotspur Stadium a fait connaître son mécontenement. Éliminés en FA Cup, en Ligue des champions et rattrapés par Liverpool dans la lutte pour le top 4 en Premier League, Antonio Conte et ses hommes connaissent en tout cas un début de mois de mars catastrophique.
12 ans plus tard
De leurs côtés, les Milanais et leurs Belges (Saelemaekers est monté à la 56e, De Ketelaere et Vranckx n’ont pas joué) peuvent avoir le sourire. Leur club accède aux quarts de finale de la Ligue des champions pour la première fois depuis la saison 2011-2012.