Ligue des champions : la finale sera très probablement inédite
Elle ne sera en revanche pas 100 % italienne ni 100 % anglaise. Coup de projecteur sur les quatre confrontations qui mèneront au dernier carré.
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Publié le 17-03-2023 à 14h57
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La deuxième finale de l’histoire de la Ligue des champions disputée en Turquie (le 10 juin) pourrait bien à nouveau accueillir des supporters anglais et italiens, dix-huit ans après ceux de Liverpool et du Milan AC. Le tirage au sort effectué ce vendredi a en tout cas sérieusement augmenté cette probabilité. Le duel final risque par contre d’être totalement inédit.
Le hasard a en effet décidé que l’une de ces quatre équipes disputera la finale : l’AC Milan, Naples, l’Inter et le Benfica. Or, Naples n’a jamais atteint ce stade ; le Benfica ne l’a plus fait depuis 1990 ; le Milan AC l’attend depuis 2007 et l’Inter depuis 2010. L’autre côté du tableau verra par contre des habitués se bagarrer, puisque neuf des onze dernières finales se sont jouées avec au moins l’un de ces quatre clubs : Real Madrid, Chelsea, Bayern Munich et Manchester City.

Seuls trois scénarios proposeraient donc un remake d’une finale déjà disputée par le passé : un Real Madrid – Milan AC (comme en 1958), un Real Madrid – Inter (comme en 1964) et un Inter – Bayern (comme en 2010). En sachant que les deux clubs milanais ne partiront pas favoris de leur quart de finale respectif (le Milan AC contre Naples et l’Inter face au Benfica), et que les Madrilènes et les Bavarois devront se farcir les deux finalistes de 2021.
Chelsea n’a par exemple perdu qu’un seul de ses sept matchs contre le Real Madrid en compétition européenne. “C’est un rival avec d’énormes moyens. L’année dernière, nous avons eu une rencontre très difficile (NdlR : en quart de finale également). Ils nous ont aussi éliminés lors des saisons précédentes”, pointe Emilio Butragueño, directeur des relations institutionnelles du Real Madrid.
Dans l’autre finale avant la lettre, Pep Guardiola retrouvera le Bayern Munich, tombeur du PSG, pour la première fois depuis qu’il a quitté le club en 2016. Mais ses souvenirs sont bons en tant qu’adversaire des Bavarois : ses deux seuls matchs sont le quart de finale de l’édition 2008-2009, avec le Barça. Il avait battu le Bayern avant d’être sacré champion…