À Chelsea, l’heure est à la paradoxale reconstruction
Malgré deux mercatos de folie, les Blues doivent redémarrer à zéro.
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Publié le 25-05-2023 à 16h02
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Ouf, plus que deux rencontres ! C’est ce à quoi doivent penser les supporters et les joueurs de Chelsea dans une saison complètement chaotique. Avec un déplacement à Manchester United et la réception de Newcastle pour clore l’exercice, ce serait même un miracle si le champion d’Angleterre 2017 gardait sa 12e place.
Comme un symbole d’un échec total et d’une gestion scandaleuse de Todd Boehly pour la première année de son ère. On dit souvent qu’un nouveau président bénéficie aux yeux de l’opinion publique des 100 jours de grâce, les premiers, où les espérances et les promesses atteignent leur point culminant.
Les spectateurs de Stamford Bridge ont d’abord cru au miracle vu les moyens dispendieux alloués aux mercatos : 282 millions l’été dernier puis 329,5 millions cet hiver. Des chiffres vertigineux qui prouvent, une fois encore, que le football n’a rien à voir avec Football Manager.
L’an prochain, le propriétaire américain ne pourra se manquer. Et cela passera forcément par plusieurs étapes.
Pochettino devra accepter d’aller au clash
C’est un secret de polichinelle. Au chômage depuis son éviction du PSG il y a un an, Mauricio Pochettino va retrouver la capitale anglaise quatre ans après son départ de Tottenham. Après son échec au PSG, l’Argentin joue désormais sa réputation.
Il devra réussir là où trois entraîneurs ont échoué cette année. Si Boehly a prouvé avec Potter qu’il était patient contrairement avec Tuchel, Pochettino devra accepter d’aller au clash avec son fantasque président et ses choix controversés. En ce sens, l’ancien milieu de terrain travaillerait déjà aux contours de l’équipe pour pouvoir bénéficier des coudées franches.
Des postes clés à cibler
On peut donc avoir dépensé 610 millions et devoir encore se renforcer. Au-delà de l’écrémage qu’il va falloir réaliser pour rééquilibrer le noyau, Chelsea devra trouver un gardien. Ni Kepa ni Mendy n’ont convaincu et le nom d’André Onana est apparu. Il faudra mettre la main à la poche pour convaincre l’Inter mais ce n’est pas un problème d’autant plus que Kovacic pourrait faire partie du deal.
Un numéro 9 est également indispensable. Havertz, Felix, Sterling et Aubameyang ont tous incarné une déception. Il faut remonter au 23e rang des meilleurs buteurs pour trouver le premier Blues. Havertz et ses 7 réalisations font moins bien qu’Eberechi Eze de Crystal Palace. Ce n’est pas normal pour un club de ce standing.
La solution de l’avant-centre pourrait être toute trouvée. Pochettino voudrait absolument rapatrier Lukaku. Reste à voir si “Big Rom” acceptera. La fin de saison de l’Inter marquée par la finale de la Ligue des champions pourrait avoir son importance dans le choix du Belge. Pour Chelsea, ce serait la dernière occasion de voir enfin briller Lukaku sous le maillot bleu s’il venait à revenir.