L’effet Lukaku : la Roma écrase son adversaire pour la première titularisation de Big Rom
Les Romains ont enregistré la cinquième plus grosse victoire de leur histoire ce dimanche soir.
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- Publié le 17-09-2023 à 23h19
- Mis à jour le 17-09-2023 à 23h21
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José Mourinho avait prévenu avant la rencontre : “Romelu débutera et je ne serais pas surpris s’il jouait 90 minutes”. Effectivement, le Diable rouge a quasiment participé à l’intégralité (83 minutes) de la soirée au stade Olimpico de Rome pour la venue d’Empoli. Pour continuer à reprendre du rythme, mais aussi pour lui permettre d’obtenir plus de temps pour inscrire son petit but. Le scénario le permettait.
Certes, Big Rom a mis du temps à débloquer son compteur giallorossi : 82 minutes. Mais l’effet Lukaku a été immédiat pour donner ce coup de fouet nécessaire à la Roma, qui peinait à briller avant la trêve internationale (1 point sur 9). Le Belge est d’ailleurs impliqué indirectement ou directement sur deux des six autres buts.
Sur la faute de main qui amène le penalty dès la première minute, le Diable rouge se trouvait dans le dos du défenseur fautif, à destination du centre de Kristensen (1-0). C'est ensuite lui qui donne le ballon du 3-0 pour le but contre-son-camp de Grassi (35e). Pour le reste, Renato Sanches y est allé d’une splendide tête plongeante (8e : 2-0), Paulo Dybala a réussi un magnifique solo (55e : 4-0) et Cristante a envoyé un boulet de canon (79e : 5-0).
C'est quelques instants après ce cinquième but que Romelu Lukaku a également pu participer à la fête. Le Diable a hérité d’un ballon parfait de Belotti dans le grand rectangle pour croiser idéalement sa frappe (81e). Une belle ovation du stade Olimpico s’en est suivie lors de sa sortie, juste avant que Gianluca Mancini ne ponctue cette soirée historique avec une septième rose (86e : 7-0).
Dans son histoire, la Roma a fait encore mieux seulement à quatre reprises, avec des gros scores enregistrés dans les années 30 ou les années 60. Cela faisait en revanche dix-sept années – depuis novembre 2006 – que les Giallorossi n’avaient plus remporté un match sur un tel score.
L’effet Lukaku, vraiment ? Attendu comme un catalyseur à la fois psychologique et footballistique, l’ancien buteur de l’Inter a en tout cas permis dès sa première titularisation de véritablement lancer la saison de la Roma, qui n’avait jusqu’à présent remporté aucun match.