Le match de jeudi en Uefa n'est qu'une étape dans le parcours de Saint-Etienne
SAINT-ETIENNE Lanterne rouge de la Ligue 1 après sa défaite face à Nice, mais leader du groupe G et pratiquement qualifié (seul un scénario dramatique peut encore l'éliminer même s'il perd les deux derniers matches) en Coupe Uefa, Saint-Etienne vit un début de saison paradoxal. Ce double visage est-il dicté par les retrouvailles des Verts avec la Coupe d'Europe ? Après 26 ans d'abstinence continentale, ce retour faisait l'événement.
"Nos cinq matches précédant la phase de poules avaient débouché sur deux victoires, un nul et deux défaites. Rien d'exceptionnel, mais bien mieux que les six revers qui se sont ajoutés après. Nous avons misé pas mal sur la qualification européenne. De là à dire que nos difficultés en championnat résultent de cela..." s'interroge, songeur, Kevin Mirallas. "Mais on ne peut pas nier que nous affichons deux visages différents suivant la scène sur laquelle nous nous produisons. Nous nous sommes montrés concentrés, sérieux et très fort en Uefa. Et ce n'est pas une éventuelle qualité moindre de l'adversité qui explique ce constat."
Et du coup, la situation est telle que le match au Club Bruges de demain soir est de moindre importance pour les Verts que celui à Nancy dimanche.
"Nous avons l'intention de gagner à Bruges car c'est primordial pour notre confiance, mais le match de dimanche est bien plus capital pour nous. Nous ne savons pas encore si dans cette optique, M. Perrin a l'intention de faire tourner l'effectif, mais ce n'est pas impensable."
© La Dernière Heure 2008