La chronique de Jonathan Lange : oui, le football peut encore être romantique !

Une chronique de Jonathan Lange

Sergio Ramos est de retour à Séville.  Photo: Ina Fassbender/dpa
Sergio Ramos est de retour à Séville. Photo: Ina Fassbender/dpa ©DPA, IPM

Le mercato qui s’est enfin terminé a troublé nos sens en même temps qu’il a affolé les compteurs pour atteindre des sommets de dépenses encore jamais vus. La faute à l’irruption sur le marché de l’Arabie saoudite qui a déréglé ce qui l’était encore. S’ils n’ont certainement pas à se justifier, les joueurs expliquent souvent leur choix. Parfois de manière hasardeuse. Sur ce terrain, Yannick Carrasco a fait du chemin. L’épisode de son départ vers la Chine est loin : à l’époque, son entourage avait évoqué la perspective de voir le joueur devenir sur place un ambassadeur du développement du e-sport. Ce à quoi l’un de nos facétieux collègues a répondu que Carrasco n’avait peut-être jamais autant passé de temps derrière sa console que lors de son passage à Dalian. Ce jeudi, sa prise de parole a été argumentée. Elle doit être saluée. Sur le fond comme sur la forme, avec cette honnêteté trop rare qu’il faut mettre en avant. Selon la formule consacrée, ses proches sont désormais bien à l’abri. Pour plusieurs générations. Parce que dans footballeur professionnel, la deuxième partie de la locution est tout aussi importante que la première.

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