Le contre parfait de Leckie, la panne offensive danoise, la qualification des Socceroos : ce qu’il faut retenir d’Australie-Danemark
Un petit but a suffi aux Australiens pour sortir des Danois décevants et filer en huitièmes de finale comme en 2006.
Publié le 30-11-2022 à 18h23 - Mis à jour le 30-11-2022 à 18h37
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L’Australie n’aura eu besoin que d’un contre
Les Socceroos n’avaient déjà eu besoin que de deux tirs cadrés contre la Tunisie pour l’emporter 1-0 ; ils n’en ont pas eu beaucoup plus, ce mercredi, pour faire mouche. Une contre-attaque à la soixantième minute a permis aux Australiens de remonter le ballon en trois passes et cinq secondes pour qu’il arrive dans les pieds de Leckie. L’attaquant de Melbourne a montré un sang-froid parfait pour crocheter l’ex-Genkois Joachim Maehle et Joachim Andersen puis tromper Schmeichel d’une frappe du gauche bien placée. C’était le seul éclair d’un match où la star aura été la ligne arrière australienne : Degenek, Souttar et Rowles auront donné une belle leçon de défense basse.
Deuxième huitième pour les Socceroos
Une place dans le top 16 mondial, l’Australie n’avait connu ça qu’une fois dans son histoire, en 2006. Toujours qualifiée depuis lors, elle n’était plus sortie du premier tour. En huitième de finale, elle affrontera le vainqueur du groupe C (Argentine, Pologne, Mexique et Arabie saoudite) pour tenter d’aller plus loin que lors de l’édition allemande de la Coupe du monde. Si elle continue à défendre de la sorte, pourquoi pas ?
Le Danemark sort tête basse, avec 1 petit point
On les voyait arriver avec un statut d’outsider qui pouvait leur convenir, se disait-on. Trois rencontres plus tard, les “Danish Dynamites” sortent de la Coupe du monde la tête basse, sans avoir gagné le moindre match. Le nul initial contre la Tunisie (0-0) leur aura coûté cher et les aura mis dos au mur avant cette dernière rencontre, qu’ils étaient obligés de gagner vu leur défaite contre la France (1-2).
Au-delà du résultat, les Danois ont loupé leur dernier rendez-vous des poules. Leur domination est restée trop molle, sans rythme, contre des Australiens qu’ils n’ont pas assez fait souffrir, si ce n’est dans un premier quart d’heure un peu plus pétillant où Skov Olsen, notamment, a montré qu’il pouvait faire mal. Mais le rythme a ensuite baissé pour ne plus jamais revenir.
Loin de les réveiller, le but australien a coupé les jambes d’Eriksen et ses équipiers. L’équipe de Hjulmand a terminé sans parvenir à secouer la défense adverse ni obliger Matthew Ryan à sortir une parade de premier plan. La poudre de la dynamite était mouillée.
Braithwaite n’y est pas arrivé non plus

Après Cornelius contre la France et Dolberg contre la Tunisie, c’est un troisième attaquant qui occupait la pointe de l’équipe danoise pour ce troisième match : Martin Braithwaite. Comme ses deux prédécesseurs, le buteur de l’Espanyol Barcelone aura passé une rencontre sans relief. Aucun duel remporté, aucun dribble réussi… et même aucun tir. Toute l’impuissance du Danemark s’est résumée dans la prestation de l’ancien joueur du Barça.
Plus globalement, avec trois tirs cadrés sur treize tentés et, surtout, beaucoup de ballons intéressants en zone de vérité gaspillés, le Danemark a payé ses approximations offensives, même si Hjulmand a fait monter Cornelius et Dolberg en seconde période. Et loupé son tournoi.
AUSTRALIE : Ryan ; Degenek, Souttar, Rowles, Behich ; Leckie (89e Hrustic), Mooy, Irvine, Goodwin (46e Baccus) ; McGree (74e Wright), Duke (82e MacLaren).
DANEMARK : Schmeichel ; Kristensen (46e Bah), Andersen, Christensen, Maelhe (70e Cornelius) ; Hojbjerg, Jensen (59e Damsgaard), Eriksen ; Skov Olsen (69e Skov), Braithwaite (59e Dolberg), Lindstrom.
Arbitre : M. Ghorbal (Alg)
Avertissements : Behich, Degenek, Skov.
Le but : 1-0 Leckie (60e).