Arnold Clark Cup : Face à la Corée du Sud, les Red Flames voudront s’offrir une finale de prestige contre l’Angleterre
Après sa belle victoire sur l’Italie, la Belgique veut confirmer face à la Corée du Sud.
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Publié le 19-02-2023 à 08h00
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La victoire de la Belgique sur l’Italie en ouverture de l’Arnold Clark Cup a marqué les esprits. Tant chez les Red Flames que chez le futur adversaire, la Corée du Sud, qui s’affrontent ce dimanche soir à Coventry. Les Asiatiques emmenées par l’Anglais Colin Bell – qui avait mené Francfort à la victoire en Ligue des Championnes en 2015 – restent, elles, sur un lourd revers 4-0 face aux Anglaises à Milton Keynes jeudi soir et elles ne comptent pas se laisser impressionner par les Belges.
De prime abord, le groupe coréen n’est pas aussi connu des Flames que celui des Italiennes ou de l’Angleterre. “C’est une autre culture. Sur le terrain, je crois que ça crie beaucoup”, se demandait Julie Biesmans lundi avant de s’envoler pour l’Angleterre.
Pourtant, c’est un adversaire qui ne manque pas d’atouts. Qualifiée pour la Coupe du monde, la Corée du Sud est mieux classée au ranking Fifa (15e) que les Belges (20e) et possède un groupe assez âgé, expérimenté donc. Emmenées par leur gardienne de 38 ans, les Coréennes se présentent avec une moyenne d’âge de 29 ans et restent sur une belle série de trois victoires et un partage ces cinq derniers matchs. Si la plupart des joueuses évoluent en WK League, au pays, elles pourront compter sur Lee Geum-Min et Park Ye-Eun qui évoluent à Brighton alors que la défenseuse Jang Sel-Gi a connu le championnat espagnol à Madrid.
"Les joueuses ont montré que la Belgique n'était pas morte malgré l'échec pour la Coupe du monde."
Une équipe d’expérience donc en face d’un staff belge qui devrait faire tourner après la victoire contre l’Italie. Ives Serneels avait d’ailleurs prévenu qu’il ne devrait pas donner plus de deux matchs plein à chaque joueuse mais ce dimanche, même si l’Arnold Clark reste un tournoi amical, une victoire contre la Corée du Sud offrira une finale de prestige face, certainement, à l’Angleterre mercredi.
De quoi mettre le meilleur onze sur le terrain ? Jeudi, en première période, la Belgique avait montré de belles choses, en l’absence de Tessa Wullaert, emmenée par Marie Detruyer. “La Louvaniste a très bien joué dans une position clé et elle s’est imposée malgré l’opposition en face”, analyse le T2 Kris van Der Haegen. “Mais elle n’est pas en concurrence avec Wullaert, ce sont des profils différents. Tessa prend plus la profondeur, là où Marie prend les intervalles pour faire la différence. Les joueuses ont, en tout cas, montré que les Flames n’étaient pas mortes après leur échec en vue de la Coupe du monde.”
Il ne reste plus qu’à confirmer ce dimanche.
- Onze probable : Lemey ; Deloose, Biesmans, Kees, Philtjens ; Vanhaevermaet, Missipo, Delacauw, Eurlings, Van Kerkhoven, Wullaert. (Réserves : Evrard, Bastiaen, Cayman, De Neve ?, Colson, Dhont, De Caigny, Meersman, Vangheluwe, Wijnants, Ampoorter, Detruyer, Fon, Janssens).
- Sortie blessée jeudi, Laura De Neve ne devrait pas être utilisée. La capitaine d’Anderlecht sera bien plus précieuse face à l’Angleterre.