Arnold Clark Cup : une Belgique avec une équipe-type face à l’Angleterre
Seule la défense centrale, orpheline de ses trois meilleurs pions, sera à nouveau différente.
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Publié le 22-02-2023 à 08h31
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Avec l’absence sur blessure de Tysiak et les forfaits durant le tournoi de Kees et De Neve, Ives Serneels a dû revoir sa charnière centrale pour dimanche et devrait à nouveau remanier ce poste pour l’Angleterre.
Si l’association Vanhaevermaet-Colson était logique vu ce qu’il lui restait sous la main dimanche, le duo Cayman-De Caigny pour les 30 dernières minutes face à la Corée du Sud a plutôt surpris et on doute qu’il puisse être reformé juste devant Evrard pour le dernier match de la tournée anglaise.
Pour Cayman, le choix semblait un peu plus logique, la Lyonnaise étant redevenue back droit chez les Flames. Il était beaucoup plus surprenant pour la joueuse d’Hoffenheim, plutôt attaquante de service.
Face à une Angleterre beaucoup plus solide et forte que les Asiatiques, le sélectionneur devrait donc opter pour la paire Biesmans-Vanhaevermaet ce mercredi soir. Deux milieux défensives qui ont déjà joué derrière et qui, surtout, se connaissent. Ce serait surtout miser sur l’expérience. Retitulariser l’Anderlechtoise Colson pourrait être un risque vu son manque d’expérience de ce niveau, surtout qu’on annonce 27 000 spectateurs à Bristol, une ambiance qu’elle ne connaît pas en Super League.
Pour ce troisième match de l’Arnold Clark Cup, il devrait y avoir de nouveau pas mal de changements pour retrouver un onze qui se rapprocherait plus d’une équipe-type, excepté donc en défense centrale.
- Onze probable : Evrard ; Philtjens, Vanhaevermaet, Biesmans, Cayman ; Missipo, Detruyer, De Caigny, Eurlings, Janssens, Wullaert. (Réserves : Lemey, Bastiaen, Colson, Vangheluwe, Meersman, Deloose, Ampoorter, Wijnants, Dhont, Fon, Van Kerkhoven).
La Belgique encore en lice pour gagner le tournoi, est-ce vraiment une surprise ?
Évidemment, l’Arnold Clark Cup reste un tournoi amical en période internationale comme il s’en organise plusieurs à la même période. Les USA ont leur SheBelieves Cup alors que la France met sur papier chaque année le Tournoi de France. Même s’il se joue sur invitation et que l’Angleterre n’a qu’une obsession, doubler son titre de l’an dernier, la Belgique se verrait bien garnir son armoire à trophées avec celui-ci, un an après la plus modeste Pinatar Cup.
Pour s’offrir une sorte de finale face aux championnes d’Europe en titre, les Belges ont plutôt épaté sur le sol anglais. Comme si l’Île réussit bien à la bande à Tessa Wullaert, sept mois après l’Euro.
”C’est vrai que c’est assez énorme ce qu’elles réalisent là-bas”, s’enthousiasme Sara Yuceil, l’ancienne internationale, devenue consultante.
L’année 2022 ayant été contrastée avec un Euro historique mais un échec dans la campagne de qualification pour le Mondial, avec une prestation ratée au Portugal, les Red Flames avaient surtout à cœur de remettre les points sur les ï avec ces premiers matchs en 2023.
Le bras droit d’Ives Serneels avait d’ailleurs insisté là-dessus après la victoire sur le fil face à l’Italie : “les Red Flames ne sont pas mortes.”
Mais plus que le mental, c’est aussi sur le terrain que la Belgique a montré de belles choses. En prenant la main quand c’était possible et en réussissant à résister aux dominations adverses.
Ives Serneels a aussi pu compter sur ses cadres pour assurer : Justine Vanhaevermaet, malgré déjà son expérience, a pris encore plus de volume et est vraiment devenue indiscutable ; Nicky Evrard a sauvé les meubles face à l’Italie là où Diede Lemey n’a pas rassuré sur le but coréen ; Tessa Wullaert a de nouveau montré qu’on ne pouvait pas se passer d’elle pour alimenter le marquoir et Janice Cayman continue d’étoffer son côté polyvalente.
Mais ce qui a surtout marqué, c’est la capacité des jeunes à se mettre à la hauteur de l’événement : sans complexe et en exploitant leurs qualités. Parmi les plus jeunes et nouvelles, aucune n’a, pour l’instant, déçu alors que les Janssens et Eurlings font désormais office de cadres finalement. Un bon mélange sur lequel le staff se basera pour préparer la Ligue des nations en septembre et, avant cela, la Slovénie en avril.