Du Cameroun, on garde cette image romantique de Roger Milla, vieux lion quasi quadra qui danse après avoir marqué contre la Roumanie de Gheorghe Hagi, ses débardeurs et ses griffes rouges sur les flancs. Rarement une nation africaine n’a bénéficié d’autant de visibilité en Europe, grâce notamment à Samuel Eto’o, leader mégalo, mais génial. Mais le Cameroun fait aujourd’hui moins peur, le fauve s’est vu dompter de plus en plus souvent, comme s’il avait moins les crocs. Le match nul acquis en ouverture face au Burkina Faso et la difficile victoire contre la Guinée-Bissau (avec un but de Siani à la clé !) accentuent encore cette impression.
C’est au milieu d’un noyau cornaqué par Hugo Broos que Sébastien Siani a pour mission de réparer l’affront de 2015, quand le pays avait sombré en phase de groupes après avoir loupé les éditions 2012 et 2013.
Rencontre avec un gars qui n’a plus de temps à perdre mais garde un regard lucide et posé sur sa situation.
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