Liam Everts : “Mon père m’aide, pas mon nom”
Son nom est devenu indissociable du motocross mais il reste à Liam Everts, 18 ans, à se faire un prénom.
Publié le 11-03-2023 à 12h04
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Pilote officiel KTM-Red Bull en MX2, le petit-fils d’Harry et fils de Stefan Everts (14 titres mondiaux à eux deux entre 1975 et 2006, quatre pour le grand-père, dix pour le légendaire Stefan !) est très motivé pour sa deuxième année dans la catégorie. Interview.
Liam, tous les feux sont au vert à la veille de la saison ?
Oui, tout va très bien. J’ai eu une très bonne préparation hivernale, juste ponctuée la semaine dernière par une grosse chute à l’entraînement à cause d’un pilote amateur tombé à la réception d’un jump et que je n’ai pu éviter. Une bonne frayeur, un poignet droit (déjà cassé il y a quelques années) endolori, une main bien gonflée (NdlR : il montre son attelle), mais heureusement rien de cassé. Ouf ! J’espère pouvoir prendre le départ de ce premier GP et que cela ne me handicapera pas trop. J’ai un bon feeling sur la moto, j’évolue dans un excellent team (NdlR : avec notre autre compatriote Sacha Coenen comme équipier) et j’ai vraiment de bons sentiments en attaquant cette nouvelle saison.
Quels sont vos objectifs 2023 ?
Faire mieux que l’an dernier (10e au championnat). Surtout, continuer à progresser et accrocher (enfin) des podiums. Le but est d’être régulier et consistant chaque week-end de course. La saison sera longue – 19 Grands Prix ! – et ce n’est qu’à la fin qu’on fera les comptes.
Une nouvelle saison d’une carrière au cours de laquelle vous devrez encore vous faire un prénom…
C’est clair que mon nom est parfois lourd à porter. Que je le veuille ou non, il met forcément de la pression. Mentalement, c’est parfois dur à gérer. Même si mon père m’est d’une grande aide, il faut le dire. Mais porter son nom ne l’est pas (rires) ! Finalement, il y a des côtés positifs et des aspects négatifs à ma situation, mais j’ai toujours voulu être pilote de motocross et c’est à moi, désormais, d’écrire mon histoire. Et pour cela, rien de mieux que de bien performer. Je suis là pour ça, et aussi pour prendre du plaisir sur la moto. Et ce que pensent les autres pilotes, ou comment on me regarde dans le paddock me laisse indifférent. I don’t care…