24 Heures du Mans : une foule en nombre et survoltée pour le centenaire
Succès populaire surréaliste pour cette édition 2023.
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- Publié le 09-06-2023 à 20h17
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Tous ceux présents dans la Sarthe en cette semaine sainte sont d’accord sur un point. Il y avait du monde, beaucoup de monde au Mans pour le centenaire des 24 Heures. Il fallait s’armer de patience pour arriver et quitter le circuit. Le service presse de l’épreuve a même conseillé aux journalistes d’arriver au circuit à… 7 heures du matin afin d’éviter d’être englués dans les embouteillages monstres ! Le plan de circulation scrupuleusement étudié pendant des mois n’a donc pas suffi pour éviter des abords du circuit bondés.
On ne va pas s’en plaindre. C’est la preuve que l’événement, dont les 300 000 billets ont été vendus en un temps record, est un indiscutable succès et aussi la preuve que, malgré ce qu’un certain courant idéologique laisse entendre ces derniers temps, le sport automobile demeure immensément populaire. Même si certains fans ne sont pas fondamentalement passionnés de bagnoles et viennent avant tout pour la fête pour dire une chose : “J’y étais.”
Acclamés comme des Diables rouges champions du monde !
Vendredi, un autre moment fort avait lieu, cette fois dans le centre-ville du Mans : la parade des pilotes. Une foule nombreuse s’est amoncelée le long des barrières et aux balcons. Mais surtout, elle était en délire, accueillant les participants tels des rock stars ! Alors qu’elle ne joue pas la victoire au classement général, la triplette belge composée de Maxime Martin, d’Ugo de Wilde et de Tom Van Rompuy a été ovationnée. Les deux Bruxellois et le Flamand avaient l’impression d’être trois Diables rouges fraîchement sacrés champions du monde ! Les fans, et pas seulement les Belges, les ont acclamés, réclamés, ont multiplié les selfies, se sont arraché les goodies qu’ils distribuaient. Une fan féminine s’est même fait dédicacer ses seins ! Il ne manquait que certains fans en pleurs et le tableau était complet !
C’est aussi ça la magie du Mans. Une communion avec le public et une passion débridée pour l’événement. Pour les pilotes, ce sont des souvenirs à jamais indélébiles.