Alain Lopes fut l’un de nos pionniers belges en navigation sur le Dakar.

Les petites lunettes posées avec précision sur le nez, Alain Lopes replonge dans son album photos. Les images défilent et les souvenirs surgissent.

"Mon premier Dakar , c’était en 1983", lance-t-il. "U n an plus tôt, alors que nous préparions le Rallye de Monte-Carlo avec Guy Colsoul, ils parlaient de ce nouveau rallye africain dans L’Équipe . On s’est dit que plutôt que d’avoir froid, on serait bien mieux en Afrique. Notre partenaire de l’époque a accepté de financer ce projet avec une Mercedes 280 GE, la même que celle avec laquelle Jacky Ickx a gagné cette année-là..."

Pour Alain Lopes, la navigation en Afrique a été une véritable révélation. "Comme copilote c’était parfois déroutant de découvrir ce road-book très particulier, mais je m’y suis très vite habitué, car je le trouvais bien fait avec les repères visuels. Il fallait chercher plus loin et se débrouiller car à l’époque nous n’avions que cela et une bête boussole... Thierry Sabine a d’ailleurs été très surpris lorsque je l’ai félicité pour son road-book, car la majorité des navigateurs avaient plutôt l’habitude de s’en plaindre..."

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