WEC 2023 : quand Hypercar rime avec hyperbien
Premier acte d’une saison historique ce vendredi aux 1000 miles de Sebring.
/s3.amazonaws.com/arc-authors/ipmgroup/d4607414-102a-4167-ad6f-477eab2f5ffd.png)
Publié le 16-03-2023 à 21h16
:focal(1995x1338.5:2005x1328.5)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/FZZAI3IGLRFW5LFCOVZNQL76NA.jpeg)
EN-FIN ! Depuis les retraits d’Audi et Porsche en 2016 et 2017, le Championnat du monde d’endurance était sous perfusion, faute d’une catégorie réellement attractive avec Toyota bien trop seul tout en haut des feuilles de classement. Et ce n’est pas la présence des initiatives privées que sont Rebellion, BR1, Ginetta, Alpine et même Glickenhaus au fil des ans qui ont émoustillé les foules. Le vrai spectacle, il était en LMP2 et en GTE. Mais ce temps est heureusement révolu.
Année du centenaire des 24 Heures du Mans oblige mais surtout grâce à l’introduction judicieuse des LMDh qui a entraîné un effet domino, les constructeurs ont rappliqué en nombre dans la nouvelle catégorie Hypercar. Avec Toyota, Peugeot, Ferrari, Porsche et Cadillac, le WEC est le championnat mondial avec le plus de marques officiellement engagées. Sans oublier les sympathiques projets Glickenhaus et Vanwall ainsi que Lamborghini, BMW et Alpine qui débarqueront en 2024.
Il faut évidemment espérer que la Balance de Performances portera ses fruits et que la majorité des voitures sera dans le match pour la victoire. À l’issue des essais des 1000 miles de Sebring, il y a de quoi émettre quelques craintes quand on voit comment Toyota a mis tout le monde d’accord. Pour le constructeur japonais, c’est l’occasion de montrer que ses trophées glanés depuis 2018 ne sont pas en chocolat. En tout cas, que ça soit pour les Nippons ou leurs rivaux, une victoire au Mans n’en serait que plus belle vu le prestige du plateau cette année.
Belges, comptez-vous !
Soyons chauvins : croisons les doigts pour que Laurens Vanthoor, inscrit sur une Porsche 963, décroche le jackpot. Mais les Allemands ne tournent pas encore à plein régime. En LMP2, à défaut de faire confiance à un pilote belge, WRT engagera deux Oreca confiées à des équipes de choc. Et en GTE, Sarah Bovy semble être celle qui a le plus de chances de s’illustrer grâce à l’homogénéité de son trio Iron Dames. Alessio Picariello (Porsche Iron Lynx) et Ulysse De Pauw (Ferrari AF Corse), bien que capitaines dans des écuries prestigieuses, doivent en effet composer avec des équipiers plus disparates.
Mais qu’on se le dise, tous les regards du sport automobile seront tournés vers la Floride vendredi à 17 heures !